Lorsqu’on parle d’un saint, ou d’une personne dont on souligne les vertus, les qualités après sa mort, nous avons l’im-pression que celui-là ou celle-là était pré-destiné(e), et que, surtout, ce n’est pas pour nous. Parce que nous sommes convaincus que la sainteté, c’est avoir une vie sans tache. Mais quelle que soit notre manière de vivre, nous pouvons faire de notre vie un chemin de sainteté.
Quelle chance j’ai eu, dans ma vie, de rencontrer le petit Robert Naoussi ! Si, un jour, tu découvres une perle – qui vient du ciel dans le détritus de la misère et de la souffrance la plus horrible, tu vois, un saint comme Robert –, à ce moment-là, tu es au cœur d’un miracle permanent où Dieu est présent !Robert était couvert de lèpre. Il savait qu’il n’y avait plus rien à faire car sa lèpre était féroce.
Ce qui m’a bouleversé, c’est de voir comment Robert acceptait son état. Il en faisait une offrande d’amour.
Alors que nous, bien portants… nous grossissons les petites épreuves qui nous arrivent.
Père Raymond-Marie Jaccard
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